« Pour le général de Gaulle,
la démocratie directe est la seule
qui vaille, celle de l’appel à la nation
dans ses profondeurs, sans intermédiaires.
»
Michel BOIVIN étudie ici l’évolution de la démocratie gaullienne
entre 1940 et 1969. Il nous montre en quoi l’homme du 18 juin
incarne le retour de l’état légitime avant de tenter d’établir la démocratie
la plus directe qui ait existé sous la Vème République.
Nous découvrons ici en quoi la démocratie du général de Gaulle
est socialement visionnaire, profondément républicaine et loin de
l’image dictatoriale
que les partis politiques
ont voulu en
donner.
« On dit que je suis un dictateur. Mais a-ton
jamais vu un dictateur en ballottage ? »
08/12/1965
Michel Boivin, docteur d’Etat en histoire, docteur d’Etat en sociologie, docteur de troisième
cycle en histoire contemporaine, docteur en sociologie politique, est professeur
des Universités. Il enseigne l’histoire politique et les sciences politiques à l’Université de
Caen et l’histoire de l’écologie politique à l’IEP de Rennes. Il est membre du Centre de
recherche d’histoire quantitative de l’Université de Caen et responsable du séminaire de
sciences politiques. Il est politologue à La Manche Libre, Tendance Ouest et Normandie
Magazine.

Ensemble de poèmes inspirés par la Méditerranée et la mythologie de la Méditerranée

Cette étude offre un tableau renouvelé des pouvoirs politiques qui se mettent en place dans la Manche à la Libération. En croisant diverses sources, dont les rapports du préfet et des Renseignements généraux, les témoignages de responsables américains des Affaires civiles, les procès-verbaux du CDL, de CCL et de conseils municipaux, les récits d’acteurs et de témoins, les reportages de la presse locale, l’auteur donne une vision inédite de l’histoire politique de la
Libération dominée par la popularité du général
de Gaulle, alors que s’écroule brutalement le
régime de Vichy et qu’échoue complètement la tentative alliée d’administration militaire des territoires libérés.
Menée à l’échelon communal, cette étude montre que la volonté gaullienne d’assumer les responsabilités suprêmes sur le sol français libéré ne tarde pas à s’exercer partout. La tâche des autorités gaullistes est facilitée par le soutien convergent et massif
de la population, des élus, des résistants.

Michel Boivin, historien, sociologue, politologue, est professeur des universités. Il enseigne l’histoire politique et les sciences politiques à l’Université de Caen et l’histoire de l’écologie politique à l’IEP de Rennes. Il est membre du Centre de recherche d’histoire quantitative de l’Université de Caen et responsable du séminaire de sciences politiques.
Il collabore à La Manche Libre, Tendance Ouest et Normandie Magazine.